Petit mais costaud !!!!!!
Cette fois, je repars sur les traces d'un sommet que j'aime beaucoup, mais qui n'est pas si facile que l'on pense, c'est le pic de Lauriolle 1858 m.
Cette sortie fera 1150 m de dénivelé positif, car j'irai aussi sur la pointe Ouest du Lauriolle côté 1803m et sur un petit sommet sur la même ligne de crête au sud , côté 1787 m
Ma côtation :
" Cuisses sensibles s'abstenir "
Le parcours n'est pas difficile, mais attention, ne s’aventurer sur ce sommet que si l’on est un randonneur expérimenté et que les conditions météorologiques soient excellentes car les 50 derniers mètres sont exposés, petite cheminée ou il faudra faire un peu d'escalade, petite vire et ligne de crête herbeuse, le vide est omniprésent donc méfiance !!!!!
Le départ se fera de la cabane du Bourdiou d'Aspeigt 842 m, le chemin s'élève tout de suite, mais j'ai de bonnes sensations, ma sortie trail s'annonce sympathique ;)
Cette sortie fera 1150 m de dénivelé positif, car j'irai aussi sur la pointe Ouest du Lauriolle côté 1803m et sur un petit sommet sur la même ligne de crête au sud , côté 1787 m
Ma côtation :
" Cuisses sensibles s'abstenir "
Le parcours n'est pas difficile, mais attention, ne s’aventurer sur ce sommet que si l’on est un randonneur expérimenté et que les conditions météorologiques soient excellentes car les 50 derniers mètres sont exposés, petite cheminée ou il faudra faire un peu d'escalade, petite vire et ligne de crête herbeuse, le vide est omniprésent donc méfiance !!!!!
Le départ se fera de la cabane du Bourdiou d'Aspeigt 842 m, le chemin s'élève tout de suite, mais j'ai de bonnes sensations, ma sortie trail s'annonce sympathique ;)
Un peu d'histoire.
La mine d'Aspeigt était une mine de cuivre.
Elle fut exploitée de 1857 à 1873 puis abandonnée. Elle reprit en 1888 mais peu de temps et fut une nouvelle fois abandonnée. En 1889, elle fut exploitée sans autorisation. Le chef d'exploitation, Léon Canton habitant de Bielle et agissant pour le compte de Georges Canton et Auguste Thomson. Ils construisent des chemins et les murs d'un bâtiment de 200 m2.
Malgré l'interdiction de poursuivre les travaux par le préfet, l'exploitation ne cessa qu'en 1893. Après un accord, les travaux reprirent en 1899. 100 ouvriers travaillaient à la mine. L'exploitation était difficile et suite à de nombreux accidents dont beaucoup mortels, la Sté minière congédia la moitié de son personnel.
"L'indépendance des Basses Pyrénées", journal de l'époque, annonçait la réouverture de la mine en 1902, on amena de nouvelles machines et les ouvriers bénéficièrent de bons dortoirs et des repas consistants, composés de soupe, de viande et de légumes. En 1906, il y eu une violente tempête, le torrent Lassourde pénétra dans l'usine causant de très importants dégâts. Puis l'exploitation perdit de son intérêt et fut abandonnée.
La mine d'Aspeigt était une mine de cuivre.
Elle fut exploitée de 1857 à 1873 puis abandonnée. Elle reprit en 1888 mais peu de temps et fut une nouvelle fois abandonnée. En 1889, elle fut exploitée sans autorisation. Le chef d'exploitation, Léon Canton habitant de Bielle et agissant pour le compte de Georges Canton et Auguste Thomson. Ils construisent des chemins et les murs d'un bâtiment de 200 m2.
Malgré l'interdiction de poursuivre les travaux par le préfet, l'exploitation ne cessa qu'en 1893. Après un accord, les travaux reprirent en 1899. 100 ouvriers travaillaient à la mine. L'exploitation était difficile et suite à de nombreux accidents dont beaucoup mortels, la Sté minière congédia la moitié de son personnel.
"L'indépendance des Basses Pyrénées", journal de l'époque, annonçait la réouverture de la mine en 1902, on amena de nouvelles machines et les ouvriers bénéficièrent de bons dortoirs et des repas consistants, composés de soupe, de viande et de légumes. En 1906, il y eu une violente tempête, le torrent Lassourde pénétra dans l'usine causant de très importants dégâts. Puis l'exploitation perdit de son intérêt et fut abandonnée.
Les vaches sont là tranquillent, elles me regardent et se demandent pourquoi je cours !!!!
Voilà pourquoi je cours, le sentier est magnifique, aucun trailleur ne peut résister à une mono trace pareille!!!!
Les nuages arrivent, dommage ;(
J'arrive à la cabane d'Ibech 1443 m
Et voilà ma destination, le pic du Lauriolle 1858 m magnifique !!!!
Il y a beaucoup de vent et les nuages arrivent de plus en plus vite, je me dépêche :::
Ça souffle fort, ce qui me donne un spectacle splendide.
Je me trouve sur le plateau du Lauriolle et je me dirige sur les deux petits sommets à droite sur la photo.
Je suis sur la pointe Ouest du massif du Lauriolle, côté 1803 m, les nuages m'empêchent de voir correctement la vallée d'Aspe.
Je profite d'une éclaircie pour prendre en photo les deux sommets que je viens de faire, maintenant direction le sommet du Lauriolle.
C'est parti, le couloir devient de plus en plus raide, mais rien d'insurmontable, le plus exposé reste à faire !!!
J'arrive à la roche percé, je me régale, le plus dur est fait ;)
Après avoir franchi la ligne de crête herbeuse rendu glissante par l'humidité ambiante, j'arrive au sommet et me rends compte qu'il n'y a plus de croix, il ne reste plus que les haubans d'encrage.
Beaucoup de nuages, dommage pour le panorama !!!
Une petite pause photo sur l'arrête sommitale du Lauriolle 1858 m.
C'est reparti pour la descente, mais prudence, le moindre faux pas, et c'est la glissade assuré jusqu'en bas!!
Retour à la cabane d'Ibech dans un bon brouillard donc fini pour les photos, direction la voiture et au boulot ;)
" Vivement la prochaine "
La croix n'est plus là, dommage, elle était assez surprenante, en fer toute rouillée. Même pour les non-croyants comme moi, il me tardait à chaque fois d'arriver au sommet pour la retrouver!
RépondreSupprimerSalut Sébastien !
RépondreSupprimerEt oui la croix n'est plus là, dommage !!! et elle n'est pas prête de revenir.
Il est vrai que c'est un très beau sommet, mais pas si simple que ça.